Depuis les vacances d’avril un nouveau projet a vu le jour à la Ville Heleuc – un accrobranches, version micro. Nous hésitons encore pour la dénomination : accrobranche, accro-branchette, micro-branche, … accessible pour les tout-petits comme pour les plus grands. Avec de l’équilibre, un peu de courage, des idées et de la persévérance chacun arrivera au bout du parcours, ou du moins d’une partie.
Où ça ?
L’endroit a été rapidement trouvé, c’est dans le bois de l’écureuil, là où nous avons vu le premier écureuil. Il est situé dans la « deuxième enceinte » – un peu plus loin que l’aire de jeux, derrière le trampoline, de l’autre côté de la « route ».
Nous utiliserons des matériaux de récupération, recyclerons des objets et nous nous servirons des idées des enfants et d’autres chinés à droite et à gauche.
Pour passer à l’installation, il faut d’abord enlever les vieilles branches et passer la tondeuse. Ca y est, on peut commencer !
La chenille
L’idée a germé quand il a fallu changer les chenilles de la minipelle : il n’y aurait pas un moyen de recycler les anciennes, au lieu de les jeter ? Ni un, ni deux, Grand-Père sort sa scie, sa perceuse, des restes de câbles d’acier, … et il part avec tous ses petits enfants dans la forêt. On mesure, on fait des essais, et bientôt la chenille est accrochée pour faire un passage en équilibre entre deux arbres.
Trapèze etc.
Anouchka, qui fait l’école du cirque, aimerait bien avoir un trapèze… Un rondin, deux trous et deux cordes, et il n’y a plus qu’à chercher la bonne branche. Les vacances d’avril se terminent avant que le filet récupéré ou la vieille échelle de corde aient été mis en place. Le projet de la cabane dans les arbres a été repoussé pour l’instant.
Filets, cordes et balançoire
Il faudra attendre fin juillet que tous les petits enfants se retrouvent ici pour continuer l’aménagement. Sur un vide-grenier nous avions trouvé des cordes et dans un placard il restait une balançoire en tissus. Cette dernière est rapidement accrochée – pour les cordes ce sera un peu plus long. Mais après plusieurs essais de montage, nous avons réussi à relier deux arbres en « croisé », sans que ce soit, ni trop difficile, ni trop compliqué. Le filet a été enfilé sur des cordes et attaché entre quatre arbres pour atteindre le point de départ du croisé. L’échelle de corde, accrochée à l’horizontale en hauteur sert de pont de singe entre la chenille et le filet. Un restant de corde fait un passage entre deux autres arbres pour les tous petits.
Des pneus ???
La récolte des tours de patates étant sans succès (emplacement trop humide et mulots qui ont tout mangé), il restait donc une nouvelle destination à chercher aux pneus que nous avions récupérés. Une recherche sur internet donne une multitude de résultats… il n’y a plus qu’à choisir entre les idées. Nous avons opté pour un passage sur des pneus à moitié (ou presque) enterrés et à distance et hauteur variable. Michel a de nouveau mis en route la minipelle – le sol de la forêt semble tout meuble en surface, mais en dessous se cache une multitude de racines, de cailloux, … Et Maud (4 ans et demi) a pu tester le résultat au fur et à mesure de la mise en place des pneus. Ca y est, elle arrive à faire tout le parcours toute seule et sans tomber !
Et maintenant ?
Voilà une nouvelle aire de jeux – en attendant de nouvelles idées pour l’agrandir…
Michel est déjà parti sur sa minipelle pour essayer de faire un parcours vélo à travers la forêt sur d’anciens monticules de terre laissés par les carrières.
Attention à l’utilisation !
Comme pour le reste de notre terrain, nous mettons le micro-branches à votre disposition – mais sous votre entière responsabilité ! Restez avec vos enfants quand il s’entraînent à grimper, à monter ou à sauter, encouragez-les, aidez-les si nécessaire, mais surtout, veillez à leur sécurité !