standard-title Chaufferie collective

Chaufferie collective

logo-lvh-projet-transparent-tourEn 2005, quand nos trois de nos quatre chaudières au gaz arrivaient en fin de vie, nous avons décidé d’installer une chaudière à copeaux de 55 kw pour les remplacer. Dorénavant le chauffage et la production d’eau chaude sont centralisés pour l’ensemble des bâtiments. Sur le toit dirigé plein sud 15 m² de panneaux solaires chauffent l’eau d’un ballon de 750 litres. La chaudière prend le relais en cas de temps couvert. Le bois nécessaire à la chaudière provient exclusivement de nos sapinières, que nous éclaircissons actuellement, sans attaquer la forêt même.

Production de copeaux

GuillemetBretonVertPremière étape pour nous chauffer : couper les sapins et les sortir de la forêt. En 2020, à cause de la hernie discale de Michel, nous avons dû faire appel pour la première fois à une entreprise. Depuis l’arrivée du dendroctone (dendroctonus micans) il y a une douzaine d’années, les sapins meurent sur pied et à chaque tempête ou coup de vent nous en trouvons couchés par terre ou tout juste retenus par leurs voisins moins atteints. Nous sortons en priorité ces arbres, ce qui raccourci d’autant le temps de séchage des copeaux. Une fois les arbres, pas seulement les troncs, mais avec toutes leurs branches, bien empilés Michel fait venir la déchiqueteuse qui pendant une heure ou deux avale les arbres et les crache sous forme de copeaux dans le hangar de séchage. Ci-dessous une vidéo de l’année 2014.

La chaufferie

GuillemetBretonVertDeuxième étape : ramener les copeaux séchés depuis le hangar de séchage jusqu’à la chaufferie. Cette étape est normalement réalisé avec la benne du tracteur, mais en cas de panne, c’est le petit transporteur électrique qui rentre en service.

La chaudière

GuillemetBretonVertEt enfin : c’est la chaudière qui prend le relais. Elle commande automatiquement l’arrivée des copeaux depuis la réserve via la vis sans fin. Si rien ne coince – c’est heureusement rare, mais cela arrive. Fin 2020 nous avons dû changer la vis sans fin, qui était usée au bout de 15 ans, et nous avons dû nous passer de chauffage et d’eau chaude pendant une semaine… jusqu’à ce que Michel se rappelle que la chaudière accepte aussi des bûches. Quelle plaisir de prendre nouveau des  douches chaudes !

Eau chaude

GuillemetBretonVertL’eau pour le manoir et les gîtes est chauffée par les capteurs solaires installés sur le toit de la chaufferie, et s’il n’y a pas assez de soleil c’est la chaudière qui vient prendre le relais. Le ballon de 750 litres est bien enveloppé dans un manteau bleu, pour garder cette eau bien au chaud.

 

Mais aussi…

GuillemetBretonVertAccessoirement la chaufferie nous sert aussi comme déshydrateur : la température presque constante entre 30 et 35° nous permet de faire sécher champignons, fruits, crackers et autres délices de l’alimentation vivante. C’est aussi ici que Michel vient pour extraire le miel des rayons, pour le faire maturer, puis le mettre en pots. Au mur il y a encore des horloges qui attendent leur révision.

Déchiquetage des sapins en copeaux (2014)

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