La toponymie de ce lieu-dit nous renseigne sur la nature du sol : la Noé, Noda, Nouée, noue, Noaye, Launay… indiquent une zone humide.
Cette drôle de chapelle (dédiée à St-Jean-Baptiste) forme les derniers vestiges d’une ancienne commanderie templière dont l’influence était importante.
L'ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen-Age. Il a été créé en 1129 avec pour mission de protéger les pèlerins vers Jérusalem et combattre dans cette période trouble des croisades. Ils recevaient en échange des terres, sur lesquelles ils percevaient la dîme. Leur richesse accumulée mènera à leur perte ; le roi de France Philippe le Bel et le Pape Clément V les déclareront hérétiques en 1312. Certains seront exterminés et l’ordre sera dissous.
On trouve trace de cette commanderie à partir de 1182. Il existait d’autres Commanderies à Montbran (Pléboulle) et La Guerche. En 1294, Pierre de Launay est reçu Templier dans cette chapelle par Pierre de Villiers.
Outre Trébédan et Lanouée, cette commanderie levait la dîme dans de nombreux villages alentours étalés sur 12 paroisses, notamment ceux nommés « le Temple » (Plorec, Bourseul, Corseul…) et « Vildé» (Villa Déi).
Des noms de lieu nous indiquent qu’ils tenaient justice, possédaient moulin et métairie.
Les traces de leur influence restent nombreuses dans les campagnes environnantes ; peut-être aussi leur trésor légendaire ?

Le château dans sa forme actuelle est commencé au 17ème et terminé après la Révolution Française. Il est édifié par Louis-Pierre-Marie de Lorgeril, puis devient la propriété de la famille de Salins jusqu’à nos jours. Le fronton est orné des armes des Lorgeril et Hay des Nétumières en haut relief. Le château est orné d’un parc à la Française et de deux fermes. Vers l’ouest, on trouve un colombier ainsi qu’une belle chapelle, vouée à Notre-Dame de Nazareth.
Des textes témoignent d’un premier château dès 1260, appartenant à Olivier, Chevalier, Seigneur du Challonge qui possédait une haute justice.
Ce château a vu naître, en 1811, Hippolyte de Lorgeril, poète écrivain et homme politique (conseiller général et député), directeur du journal légitimiste « L’impartial de Bretagne ».

Enigmatiques, c'est le qualificatif pour ces 7 bornes qui jalonnent cet ancien chemin médiéval en pleine forêt, récemment réhabilité par un groupe de bénévoles.
Sans archéologie, difficile de déterminer une origine.
Inventez-vous votre histoire !?

Dans les bois Couavra il y a un mémorial dédie à la mémoire du Lieutenant Jan Gert von Tangen pour commémorer la vie de ce jeune aviateur frappé par un destin tragique sur notre sol alors qu’il combattait pour libérer la France mais aussi sa Norvège natale.
Pilote au no 168 Squadron – RAF. Mort au combat le Dimanche 31 Octobre 1943.

If remarquable
église
Statue de St-Maudez

Envie d'une cueillette ?

Bienvenue dans le seul commerce du village.
Cette crêperie artisanale labellisée "crêperie gourmande" se distingue par une cuisine authentique, exclusivement réalisée à base de produits frais, par la maîtresse des lieux, artisan crêpier. Ses préparations originales, la qualité de son cadre et l'accueil chaleureux de ses hôtes en font l'un des fleurons de l'art culinaire dans la contrée.
2 salles et terrasse plein sud.
Quelques spécialités : la galette aux noix de St-Jacques et fondue de poireaux, La crêpe aux pommes caramélisées, caramel beurre salé et glace vanille, le kig-ha-farz (sur commande certains dimanches).
Informations : creperiesucresale.monsite.orange.fr

Quand vous arriverez dans St-Méloir-des-Bois, vous serez saisi par le caractère authentique et préservé de ce village de Bretagne.
La commune s’enorgueillit depuis 2000 du label : « Commune du patrimoine rural de Bretagne » qui met en lumière l’existence d’un patrimoine architectural, paysager, ethnologique et historique permettant de comprendre le pays et ses habitants.

Du fait de son action environnementale (agenda 21) et de sa campagne préservée, elle est aussi couronnée du label « Village nature ».

Enfin, elle est primée pour la qualité de son fleurissement et a obtenu une 3ème fleur au concours des villes et villages fleuris en 2013.

Un court circuit pédestre permet à tous de découvrir ce charmant village et, pour les gourmands, une étape de choix à la crêperie.

Ces quatre colonnes ne sont situées sur la place que depuis 1961.
L'une d'elles, déplacée en 1825 du village de La Barbotais, est tenue pour avoir été une borne milliaire le long de la voie romaine de l'Étrat, entre Corseul et Vannes (Morbihan).
Une autre servait peut-être d'autel lors de sacrifices, une étude récente semble indiquer qu'elle était utilisée comme bénitier, un réemploi fréquent par l'Eglise qui réutilise les vestiges païens. Les deux dernières auraient appartenu à un monument romain disparu depuis longtemps. La plus grande colonne porte ces inscriptions : "IMP. CAES. AVONIO-VICTORINO. P.E.P.I.S.C.O.L.E.V.C". Une des traductions possibles serait : "À l'empereur Caesar Avonius Victorinus, pieux, heureux, prince invincible, son ambassadeur voue et consacre ce monument".

A quelques encablures, vous pouvez visiter en famille à Corseul, le Centre d'Interprétation du Patrimoine CORIOSOLIS et de nombreux vestiges de cette époque gallo-romaine.

Sur la place de l'église se trouvent quatre colonnes romaines entourant le monument aux morts qui s'en inspire. Celle la plus à gauche, la plus haute, est un réemploi, fait au IIIe siècle, d'une colonne d'un bâtiment public de Corseul, tout proche, comme borne milliaire, placée aujourd'hui dans le sens de la lecture, une dédicace à l'empereur Victorin, elle était placée jusqu'en 1959 dans le sens originel du bâtiment : la base actuelle étant en fait le chapiteau de la colonne. A droite on trouve un sommet de colonne plus travaillé que les autres : beaucoup de mystère entoure cette colonne : attribuée à des rites païens comme autel sacrificiel, certains chercheurs y voient plutôt un réemploi comme bénitier par l'Eglise qui rapproche fréquemment les vestiges païens afin de les christianiser autour de l'église. Cette colonne aurait initialement servi de socle à une statue de Jupiter, dieu gardien du bon changement des saisons. Les deux autres sont des colonnes de bâtiments privés également rapatriées autour de l'église avant le XVIIIe siècle.

Un enclos paroissial est une typicité de l'architecture religieuse bretonne, si beaucoup ont disparu depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Méloir-des-Bois a conservé le sien. L'église actuelle est du XIXe siècle et a été construite sur l'ancienne église paroissiale qui datait du XIIIe siècle. Le mobilier et les pierres de cette ancienne église ont été réemployés dans la nouvelle : notamment la statuaire avec le réemploi d'une Vierge à l'Oiseau du XIVe siècle, ou encore une statue de Saint Hubert, saint-patron des chasseurs et guerisseur de la rage.
L'enclos paroissial a été conservé sous la pression des habitants de la commune avec son mur, ses croix et son cimetière où se lisent les noms de famille de la commune. S'y trouve également un if d'environ 800 ans, arbre des cimetières devant lequel s'efface la mortalité de l'homme.

Une petite chapelle datant du 13ème siècle est remplacée au 19ème siècle par l'église actuelle, encore entourée d'un enclos paroissial, financée par la "fabrique" (assemblée de religieux et de clercs qui décident des biens de l'église).
Certaines dalles sont frappées aux armes de saint-Méloir, à celles de Tréal, près des fonts baptismaux, et de Du Bois-Adam.
La porte latérale côté midi est surmontée d'une Vierge à l'oiseau en pierre du 15ème siècle (Cl. M. H. 1956).
À l'intérieur, l'ostensoir en cuivre doré a été offert à Saint-Méloir par Napoléon III lors de son tour de Bretagne de 1858.

Dans l'enclos, on retrouve l'if, arbre vénéré par les Celtes pour ses vertus d'immortalité.

SAINT-MELOIR DES BOIS est une petite localité rurale de 280 âmes, au petit patrimoine riche et varié. Labellisée commune du patrimoine rural de Bretagne pour son bâti, primée de fleurs au concours des villes et villages fleuris, le lieu séduira les amateurs en quête du village idéalisé de la campagne bretonne.
Une crêperie réputée vous accueille pour ceux qui souhaiteraient prendre le temps ...

Le manoir actuel date de 1558, construit par Gilles de Lalande et Adrienne de Chateaubriand, comme en témoigne la dédicace. De style renaissance, il subit les défigurations apportées par la Révolution Française et accueille des prêtres réfractaires.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, se sont des résistants qui s'y cachent. Le manoir est rénové entre 1970 et 1975 par les propriétaires actuels.
Dans la cour du manoir se trouve un pressoir à pommes qui a été reconstitué. Derrière le manoir on trouve les vestiges d'une construction plus ancienne dont l'époque estimée est le XIIe siècle. En direction de l'étang deux chênes pluricentenaires se tiennent là.

Sur un terrain de 1 hectare, M et Mme Manivel, 2 passionnés de jardin, ont creusé un étang et aménagé le jardin. On y trouve des fleurs, des arbres, de l'eau et aussi des arbres fruitiers: Pommiers, cerisiers, actinidias etc....
C'est un jardin primé au plan National, il est ouvert au public une fois l'an, mais la propriétaire se fait un plaisir de l'ouvrir quand on le lui demande gentiment et si elle est disponible bien entendu !